Pour célébrer le premier anniversaire de sa Maison, Jean-Michel Duriez présentait un nouveau chapitre de la collection « Paris-sur-Seine » … ou l’histoire (amoureuse) insolite et improbable entre un tagueur et une ballerine. « Pour ce parfum Ombres furtives, j’ai voulu faire se rencontrer le chaud et le froid, je l’ai voulu tout, sauf tiède. Puissant, chaleureux et intrigant. Clair, blanc, froid sans être frais. »
Occasion de revenir sur la rencontre avec le parfumeur lorsqu’il se racontait, il y un an, en se lançant : un beau moment…
Humé à plein nez, un vent de liberté souffle chez Jean-Michel Duriez : et pour cause, le parfumeur-créateur a plongé dans l’aventure de l’indépendance en créant sa propre marque … après 30 ans de bons, loyaux et passionnants services auprès de grandes marques. De 1997 à 2011, il fut le parfumeur de la maison Jean Patou. En 2008, il devint aussi le créateur des parfums Rochas jusqu’en 2015. Depuis 1997, il a créé de nombreux parfums pour Jean Patou, Yohji Yamamoto, Lacoste, Escada, Dolce & Gabbana et Rochas.
En 2016, son rêve devient réalité. Il crée l’Étoile et Le Papillon, la première composition qu’il signe de son nom.
En 2017, la collection se présente sous forme d’une errance qui se veut aérienne et parfumée, de l’aube au crépuscule dans un Paris embaumé, aussi imaginaire qu’exaltant : c’est ce que propose la nouvelle collection fleurie de Jean-Michel Duriez, après sa première série « Paris sur Seine ».
Avec « Paris en mai », le « parfum est une émotion qui prend l’air ». Telle une promesse de bonheur, une saison légère et insousciante s’annonce.
Besoin de respirer, envie de prendre l’air, désir d’évasion dans un jardin envoûtant, parisien et caché, où flottent les fragrances fraîches et fluctuantes ? Ces eaux parfums vont nous combler.
En hommage à la féminité, la sensualité, l’émotion, si chères au parfumeur, ces créations racontent comment ses « trois jardins parisiens imaginaires et secrets se sont retrouvés concentrés dans un élégant flacon à l’étui acidulé conçu par Jules Dinand » :
Mes fleurs de roses évoquent l’aurore et la rosée du matin : la femme se réveille et s’épanouit sous le soleil levant. Evoquant la terre nourricière, le créateur a « teinté une essence de rose damascena d’un parterre de pivoines, oranges sanguines, bourgeons de cassis et graines d’ambrette ». Une pointe de patchouli et de safran a été déposée sur la composition.
Avec Mes fleurs de Tulipes, la femme est au zénith de sa journée, épanouie et libre comme l’air. Le parfumeur a conçu cette eau de parfum « verte comme les pommes et végétale comme une boutique de fleurs qui rayonnent de tilleul et d’une pointe de miel. ». A cette heure de la journée, elle est éolienne habitée d’un désir d’être aimée.
Au crépuscule, Mes fleurs d’ambres annoncent une sensualité encore plus aérienne, aussi imaginaire qu’enivrante. En harmonie avec la nuit tombante, fruitée et épicée l’eau ambrée se transforme : « elle se fleurit de néroli et de jasmin sambac. C’est un accord délicat de sèves de benjoin et de myrrhe » … en une fraicheur garantie.
Avoir l’air de prendre l’air, l’air de rien, sur un air de famille. C’est tentant.… en pensant à Un air embaumé (Guerlain) ou à L’air du temps, (Nina Ricci)…
La collection a, l’air de rien, sa place dans nos vies. Son créateur, un an après le lancement de sa marque en son nom, ne manque pas d’air : cette audace, enrichie par trente ans de métier, mérite d’être saluée.
En vente en exclusivité dans les grands magasins Printemps de Paris Haussmann, Parly, Lille, Rouen, Nancy, Toulon, Marseille la Valentine, Marseille les Terrasses du Port.
Et sur www.jeanmichelduriez.com
@ photos JM Duriez