Avec Roland Salesse, neurobiologiste au laboratoire « Neurobiologie de l’olfaction et de la prise alimentaire » (Inra), et Annick Le Guérer, philosophe et anthropologue, spécialiste de l’odorat et des parfums.
Morceaux choisis :
Ce sens est revalorisé depuis une quinzaine d’année. Il est lié aux émotions réhabilitées
Des méthodes et des études du cerveau permettent de tracer les odeurs au siège de l’émotion.
La mémoire olfactive commence dans le ventre de sa mère; c’est une de celles qui durent le plus longtemps.
Une simple odeur qui réveille des zones du cerveau hors de la conscience réveille aussi des souvenirs de façon animale.
Les olfactothérapeutes créent des odeurs proches de la vie quotidienne pour procurer un choc émotionnel et olfactif et réveiller des mots alors que l’odorat est un sens sans « langage »: on a du mal à nommer les odeurs.
Ce sens a emprunté des mots aux autres sens : pas intellectuel, il a été discrédité.
Les recherches en cours les plus intéressantes concernent les phéromones, les liens odorat et santé, odorat et sexualité.
On aura des dispositifs bon marché avec un spectre très large : on essaie d’utiliser les récepteurs olfactifs pour les disposer sur des électrodes interrogées par un système électronique qui permet de reconstruire un nez bio électronique.
Le nouvelles application des odeurs au parfum peuvent ramener des capacités de bien-être.
La recherche sur la création olfactive dans le champ du théâtre intéresse la société.
Emission Le Blob, l’extra MediaLe Débat et Vice-Versa